Le passé n’est pas un meilleur allié.
Sous forme d’idées reçues, de croyances, il nous incite à plaquer ce que l’on a déjà vécu sur nos nouvelles aventures.
« En ce sens, la névrose – que Freud définissait comme l’incapacité à s’affranchir de ses parents, donc de son passé – est vraiment une conformation de l’esprit qui empêche d’être dans le présent », intervient le psychanalyste
Christian Jeanclaude
,auteur de « Freud et la question de l’angoisse » [1].
La cure analytique peut alors être comprise comme une « école de destruction des illusions » : « Elle permet à la personne de faire fi de ces miroirs déformants – les fantasmes, l’inconscient, le passé – pour sortir d’une pensée magique – l’infantile – et devenir enfin capable de ne plus interpréter. »
Pascale Senk
janvier 2003
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Notes
[1] “Freud et la question de l’angoisse” de Christian Jeanclaude. L’auteur met en évidence le rôle de l’angoisse comme principal organisateur de l’appareil psychique. Rigoureux et accessible (De Boeck, 2002).