
Le(a) psychanalyste, bien que neutre et en attention flottante, n’est évidemment pas imperméable à l’interaction qui s’établit entre lui(elle) et son(sa) patient(e). Lui viennent alors à l’esprit des pensées qui témoignent de la réactivation de certaines représentations et affects, soit des fantasmes où s’inscrivent les circuits pulsionnels infantiles : ces entités psychiques sont alors des répétitions de vécus agressifs et sexuels d’origine infantile, en particulier oedipiens, qui sont déplacés et condensés sur la personnes de l’analysants(e).
Le(la) psychanalyste doit analyser en permanence son contre-transfert pour éviter tout passage à l’acte, même a minima (une manifestation verbal, comportementale), qui pourrait influer négativement sur le travail de son(sa) patient(e).