
Vladimir Granoff (1924-2000), que j’ai eu le bonheur d’écouter pendant 2 jours en 1998, pensait que la psychanalyse était le dernier lieu de liberté et un rempart de civilisation.
J’y souscris complètement.
Aux psychanalystes de jouer pour être convaincants et faire entendre cette vérité.
Une chose est certaine d’un discours entendu chez des psychanalystes : ce n’est ni en se cachant derrière le faux débat « la psychanalyse n’est pas une psychothérapie » (je démontre ailleurs que c’est faux : voir l’article ad doc), ni en faisant le jeu de l’article 91 [1] qui autorise ipso facto l’utilisation du titre de psychothérapeute par les psychiatres, sous certaines conditions de formation définis par l’Etat pour d’autre diplômes (par exemple le médecin généraliste, le psychanalyste, le psychologue), à savoir en développant des querelles internes médecins/non-médecins ou encore lacaniens/freudiens, ni encore dans une demande de professionnalisation à outrance (donc psychothérapeute) que la psychanalyse peut ressortir grandie et pertinente
La voie est peut-être du côté de la communauté : que les psychanalystes de toute obédience, de toute origine (universitaires ou pas) s’identifient à une seule et même communauté pour y débattre sereinement.
Pour ce faire, il savoir définir les invariants de toute psychanalyse [2]